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Front de Gauche Bagnères
9 octobre 2013

Réorme des rythmes scolaires sur Bagnères

Mise en place de la réforme des rythmes scolaires sur Bagnères

 

                En février 2013, le Front de Gauche du Haut Adour avait demandé aux élus de la CCHB de se prononcer pour le report de la réforme des rythmes scolaires, cela afin de prendre le temps de la réflexion pour monter le projet le moins mauvais possible.

                Or, nous sommes en octobre et la réflexion commence à peine à s’engager avec les directeurs des écoles de Bagnères. Cependant, l’inspection académique réclame des mairies qu’elles transmettent avant fin novembre  les futurs horaires scolaires.

               Sur la CCHB, il semblait important au président précédent d’inclure tous les enfants de la communauté dans un même projet par souci d’équité et de cohérence territoriale. Or, il semble qu’aujourd’hui, le maire de Bagnères ait décidé de renoncer à cet ambitieux projet. Est-ce par manque de temps ? 

             La volonté affichée du gouvernement, c’était l’amélioration des résultats scolaires des élèves, ce grâce à une réduction de la journée scolaire des élèves (en omettant de tenir compte de la journée de l’enfant qui dépend des impératifs professionnels des familles et en transférant aux communes la mise en place d’activités culturelles et sportives les plus pertinentes possibles sur leurs fonds propres, le tout dans un cadre d’horaires contraints). 

             Au final, sur notre département, les propositions d’horaires de l’inspection académique (pas plus de 2h30 de classe les après-midi) vont avoir pour effet la remise en cause des spectacles offerts aux élèves, les sorties sportives chronophages (ski par exemple), les sorties culturelles (salon du livre à Bagnères).

             Dans notre département, comme dans bien d’autres, le projet d’aménagement des rythmes scolaires,  est donc avant tout, le projet du directeur académique, décidé dans un semblant de concertation.  Le Front de Gauche demande la possibilité de mettre en place de vrais projets territoriaux basés sur la concertation entre les différents acteurs : enseignants, élus, animateurs et parents. Le Front de Gauche demande également au ministère d’assouplir le cadre législatif afin de le rendre adaptable aux situations locales (Bagnères n’est pas Paris !), de s’engager sur des budgets pérennes et d’accorder du temps à la concertation nécessaire à la mise en place d’un projet ambitieux pour les enfants.

             Enfin, il faut arrêter croire qu’un « bon rythme » scolaire est la clé d’un meilleur apprentissage. Le gouvernement aurait eu donc tout à gagner à remettre la question des rythmes à sa juste place et à s’attarder davantage sur les questions cruciales, à savoir les missions, les finalités, les besoins de financement d’une école qui  a, pendant des années, subi les attaques systématiques des différents gouvernements de droite.

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