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Front de Gauche Bagnères
1 novembre 2016

Le coup de gueule des élus du Front de Gauche

Ca suffit, loin du discours policé des dirigeants politiques locaux, et notamment du Maire de Bagnères, les élus du Front de Gauche de Bagnères disent : ça suffit ! Ça suffit les augmentations d'impôts, ça suffit l'argent public dilapidé ou investi sur des projets de professionnels au détriment d'autres professionnels et de la population.

D’articles en articles, le maire de Bagnères qualifie nos propos de mensongers sans en apporter la moindre preuve contradictoire. Cette façon d’éviter le débat et la confrontation d’arguments ne suffira pas à cacher aux Bagnérais la vérité sur des faits qui eux, sont têtus.

En premier lieu, sur les écoles, depuis son arrivée à la tête de la ville, le Maire ne semble avoir pour objectif  que de se « débarrasser » d’une école puisqu'il déclarait déjà en commission finances en septembre 2014 : « n’y a-t-il pas une école de trop sur la ville ?»

Depuis, tous les choix effectués par la majorité municipale vont en ce sens, avec notamment la mise en place en septembre 2014 d’une participation « aux frais de fonctionnement » des écoles de Bagnères, participation demandée aux communes dont les élèves sont originaires (350€ puis maintenant 450€ par an et par enfant).

Ce choix, jamais fait par les municipalités précédentes, a pour effet de vider les écoles de Bagnères et de surcharger certaines écoles de villages voisins. Son argument de dire que les Bagnérais ne doivent pas payer pour les « autres » n'est que pure démagogie (350€ annuels sur un budget de la ville de près de 13 millions d'euros).

Le choix du Maire de vouloir fermer l'école du Pic du Midi est une aberration et d'une incohérence invraisemblable. En effet, il s'agit de l'école la plus récente et dont les locaux sont les plus adaptés à une éducation de qualité. Inaugurée en 1997 par Roland Castells, ce dernier déclarait à l'époque « c’est une journée importante pour Bagnères car il y a 23 ans que nous n’avons pas eu le plaisir d’inaugurer une école. » Monsieur SEMPASTOUS va avoir lui, l’honneur de fermer sa deuxième école en moins de 3 ans ….

Depuis maintenant 3 ans, la majorité municipale que ce soit en conseil communautaire ou en conseil municipal, n'a cessé de voter les augmentations des impôts locaux de façon quasi systématique : augmentation de la taxe d'aménagement sur certains quartiers de la ville, la part qui revient à la Mairie sur les factures EDF a été portée à son maximum légal au travers de la taxe d'électricité (TCCFE), les parts communautaires des taxes foncières et des taxes d'habitation, les taxes sur les ordures ménagères, la TASCOM et la CFE pour les entreprises, les taxes sur l'eau …. tout ceci dans la plus grande discrétion et sans la moindre information des Bagnérais. Au final, la légère baisse des taux communaux sur les taxes foncières et d'habitations votées cette année par la majorité municipale à grands renforts de communication, ne pèse pas lourd devant toutes les autres augmentations d'impôts votées par le Maire et son équipe.

Mais des augmentations d'impôts pour quoi faire ?

Pour le Front de Gauche l'argent collecté au travers des impôts doit être utilisé de façon efficace et utile au service des Bagnérais, de tous les Bagnérais.

Les lecteurs apprécieront les quelques exemples ci-dessous qui montrent qu'aujourd'hui l'argent public est mal utilisé voire gaspillé. En juin 2014, suite au fiasco de Cité Cycle, le Maire de Bagnères a voté avec sa majorité l'effacement des loyers non payés pour un montant de 334 000€ puis fin 2014 un effacement pour une autre industrie bagnéraise a été voté pour 20 000€. En 2012, à l'unanimité, le conseil communautaire a racheté l'ancienne porcelainerie de la société MANG pour 115 000€ malgré une estimation des services de l'état à 45 000€. Cette année ce bien est revendu pour 20 000€. Voilà bien quelques centaines de milliers d'euros dilapidés dans des mauvais choix politiques !

Malgré cela rien ne change puisque les choix opérés en « stratégie » industrielle et commerciale creusent les déficits d'année en année et obligent à avoir recours aux emprunts pour financer des projets plus ou moins hasardeux.

Dans le même temps, l'argent public est investi pour soutenir l'activité hôtelière de Carré Py ou le nouveau restaurant implanté sur le site au détriment des hôteliers et des restaurateurs bagnérais, créant ainsi une concurrence déloyale et mettant à mal le tissu local. L'argent public ne doit pas servir à aider une entreprise privée au détriment d'autres entreprises privées, c'est une honte ! Là aussi, les investissements publics auraient dû servir l'ensemble des acteurs économiques et commerciaux et non pas une minorité choisie.

Le manque de stratégie à long terme de la majorité municipale actuelle les conduit à voter tout et son contraire en quelques mois : parking de la médiathèque réservé aux commerçants en juin 2015 puis remis en parking payant en novembre 2015, rachat de l'ancienne école Jeanne d'Arc pour 82 000€ il y a un an afin d'y installer les écoles maternelles du centre ville et maintenant les écoles maternelles seront implantées ailleurs....

Enfin, nous dénonçons le coût des indemnités accordées aux élus (Président et vice présidents de la Communauté des Communes, Maire et adjoints de Bagnères) dont les montants cumulés avoisinent les 180 000€ annuels (hors frais de déplacement). Les indemnités des élus doivent couvrir les pertes de salaire et les frais qu'ils engagent du fait de leur mandat, mais ne doivent pas être une rémunération complémentaire. L'indemnité accordée au maire de Bagnères, aussi vice Président de la communauté des communes (hors certains frais de déplacement supplémentaires) est aujourd'hui supérieure à celle que touchait l'ancien Maire, M. CASTELLS pour ses 3 mandats cumulés : Maire, Président de la communauté des communes et conseiller général. Cette augmentation qui suit visiblement la même courbe que les impôts locaux n'est en rien justifiée. Les Bagnérais jugeront : 40 000€ annuels au seul titre d'indemnités de Maire et de vice président de la communauté des communes. Si M. le Maire a conservé une activité à mi-temps dans l'éducation nationale et son salaire correspondant, nous demandons qui peut aujourd'hui bénéficier d'un mi-temps à 40 000€ annuels ?

Il est grand temps que nos élus se réveillent et que les choses changent !

 

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