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Front de Gauche Bagnères
10 avril 2015

Fermeture de l’école des Palomières

« La Bigorre ne sera plus ponctionnée jusqu’en 2017 », tel était le titre de la Dépêche du Midi le 25 octobre dernier. « Un protocole gagnant-gagnant » nous annonçait, pas peu fier, Monsieur Glavany. Propos temporisés par la « nécessaire réflexion sur les réseaux d’écoles » (?), l’invitation à « moderniser l’école », pour arriver à « une offre plus pertinente et efficace », avec des effectifs à « redéployer ». Nous invitions alors, les citoyens à la plus grande vigilance.

Patatras, la carte scolaire vient de tomber ! Et des écoles ferment là où les effectifs tiennent la route. Incrédulité des parents, des enseignants et des élus ! Aujourd’hui, l’école des Palomières, demain Mérilheu ? Quelle sera la suivante ?

Le constat de nos dirigeants, droite et PS confondus, est toujours le même : maintenir des services publics dans des contrées « reculées » coûte très cher à nos finances publiques (surtout quand la Commission européenne y met son nez et fronce les sourcils !). La feuille de route consiste donc à concentrer, regrouper, redéployer, bref à fermer tous les services publics encore présents dans les villages !

Après avoir fermé 130 postes de professeurs d’école avec des effectifs stables d’élèves, il était difficile d’utiliser le prétexte éculé du « pas assez d’enfants » ! Qu’à cela ne tienne, ce sont à présent les bâtiments qui ne sont plus aux normes (de sécurité électrique, accueil handicapés, économies d’énergie…). Ce qui va permettre de fermer les écoles de villages en toute sérénité pour regrouper tout ce petit monde dans le premier gros bourg. Coup double : on rentabilise les locaux et le personnel !

Quand dans le même temps, les communes voient leurs dotations baisser dangereusement, elles vont très vite se retrouver confrontées à des charges trop lourdes pour leur budget, hésiter à investir dans les travaux demandés pour maintenir l’école ouverte et abandonner ainsi une de leur compétence essentielle.

Et le gouvernement aura ainsi appliqué à la lettre les réformes voulues par la droite : dépouiller les communes et diminuer le nombre d’écoles, le tout dans l’indifférence bienveillante du gros des troupes socialistes, plus promptes habituellement à se mobiliser quand ces mêmes réformes sont portées par la droite.

 

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